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Alexander Vinnik, opérateur de BTC-e, risque cinq ans de prison

Hassan Maishera

Un homme menotté

L’opérateur de BTC-e Alexander Vinnik a été condamné à cinq ans de prison par une cour d’appel française et pourrait faire face à d’autres accusations s’il venait à être extradé en Russie.

Une cour d’appel de Paris a condamné l’un des fondateurs de BTC-e à cinq ans de prison. La cour a confirmé la décision d’une peine de cinq ans de prison dans l’affaire contre Alexander Vinnik. La Russie demande actuellement son extradition et, si elle est approuvée, il devra faire face à d’autres accusations dans ce pays.

La peine de cinq ans de prison a été prononcée pour la première fois en décembre 2020 après qu’il a été reconnu coupable de blanchiment d’argent dans le cadre d’un groupe criminel organisé. Il a également été accusé d’avoir fourni de fausses informations lorsqu’il a été interrogé sur l’origine des produits.

Dans la dernière décision, le tribunal a rejeté les demandes de l’équipe de défense de Vinnik et a également exempté le fondateur de l’échange d’une amende de 100 000 euros qui faisait partie de la peine initiale en décembre.

Il était initialement accusé d’avoir escroqué environ 200 personnes à l’aide d’un ransomware. Toutefois, le tribunal l’a blanchi de ces accusations après que l’accusation a demandé une amende moins élevée, car il lui serait difficile de rembourser les victimes de ses crimes.

Malgré la condamnation à cinq ans de prison, l’équipe de défense de Vinnik a l’intention de se pourvoir en cassation dans les cinq jours, comme le prévoit la réglementation française. Vinnik pourrait faire l’objet de nouvelles accusations s’il est extradé vers la Russie.

Le gouvernement russe avait demandé l’extradition pour des raisons humanitaires après que Vinnik ait fait une grève de la faim en Grèce il y a trois ans. Cependant, il y a des spéculations selon lesquelles la demande d’extradition de la Russie pourrait être alimentée par le désir d’empêcher que des données sensibles concernant ses opérations de renseignement ne tombent entre les mains d’un gouvernement étranger. Si l’extradition est approuvée, Vinnik sera accusé de « fraude dans le domaine de l’information informatique » en Russie.

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